PROGRAMMATION
La grande scène d’Afrique en musique
Plusieurs grandes références comme OUMOU SANGARÉ (Mali), SONA JOBARTEH (Gambie), DOBET GNAHORÉ (Côte d’Ivoire), CHARLOTTE DIPANDA (Cameroun), ainsi que des artiste locaux et émergents : BONI GNAHORÉ (Côte d’Ivoire), THE ONE ARMED MAN (France), SIA TOLNO (Guinée), REDLIGHT DREAMS (France), LISA (Congo), GOSPEL RHYMES (France), ROXANE ZIMMERMANN (France) et bien d’autres !
Retrouvez-les à l’Afrique Festival 2022
DOBET GNAHORÉ
Vendredi 16 septembre 21h40
Star africaine et lauréate d’un GRAMMY en 2010, est connue pour ses chorégraphies à couper le souffle, sa présence scénique et ses interprétations riches en émotions.
Ayant grandi au sein de la communauté d’artistes KiYi Mbock, une compagnie de théâtre africaine de renommée mondiale, Dobet Gnahoré baigne dans l’art et la créativité dès sa naissance. À 12 ans, elle déclare à son père,
Boni Gnahoré, musicien et interprète très connu en Côte d’Ivoire, qu’elle ne retournera pas à l’école, préférant consacrer son temps à la musique et à la danse.
En 1996, Dobet Gnahoré rencontre le guitariste français Colin Laroche de Féline. Ils décident de s’installer en France pour former le groupe Ano Neko. Ils vont enregistrer et se produire en concert à travers le monde durant deux décennies. En 2010, elle acquiert une renommée plus importante encore, quand sa collaboration avec la chanteuse américaine India.Arie lui vaut un GRAMMY pour la meilleure performance urbaine / alternative sur le titre Pearls.
THE ONE ARMED MAN
Vendredi 16 septembre 19h45
Il n’a pas de nom, juste un surnom, The One Armed Man.
Le manchot, musicien mystérieux tout droit sorti d’un film de David Lynch parcourt depuis 2013 son Amérique, de bouges en clubs de strip-tease, pour jouer ses chansons.
D’une ville à l’autre, à pied, en stop ou en bus, quand le concert de la veille lui a laissé quelques dollars, il traverse le pays et transforme ces histoires d’amours déçues et de vies minables en bravoures blues et folk.
Fils spirituel du rock des BRMC, fervent adepte des riffs des Black Keys, il a préféré son âme à la gloire facile.
Ami, si The One Armed man passe par chez toi, prépare le whisky et les amplis, et laisse faire la magie.
Emmanuel Didierjean
SONA JOBARTEH
SAMEDI 17 SEPTEMBRE 21h45
Femme koriste d’exception
Sona Jobarteh détonne et change les règles de la kora, cette harpe d’Afrique de l’Ouest à 21 cordes. Traditionnellement jouée par des griots masculins ou des musiciens héréditaires, Sona Jobarteh en joue en faisant preuve d’une musicalité élégante et complexe. Excellente chanteuse, elle a d’ailleurs rapidement atteint un succès international après la sortie de son premier album « Fasiya » (Héritage) acclamé par la critique en 2011. Depuis, elle a conquis les auditoires à travers le monde avec sa voix captivante et ses mélodies entraînantes qui transmettent des messages sur les valeurs qu’elle défend – l’identité culturelle, l’amour et le respect, tout en restant totalement fidèle à son héritage gambien.
« Quand Sona Jobarteh pose ses mains sur les poignées de sa kora, son visage se ferme et son regard se fige. Au moment où ses pouces effleurent les cordes, il se produit autour d’elle comme une libération. Les premières notes vous emmènent, les suivantes vous bercent. Le temps, lui, reste suspendu.» Le Monde
CHARLOTTE DIPANDA
SAMEDI 17 SEPTEMBRE 20h
Charlotte Dipanda, née le18 juillet 1985 à Yaoundé, est une chanteuse, musicienne et auteure-compositrice camerounaise qui a aussi des qualités de guitare. Elle a à son actif cinq albums dont le dernier intitulé Cd est sorti en février 2021
La jeune camerounaise a commencé par être choriste en studio et sur scène. Elle a accompagné les plus grands tels Manu DIBANGO ou Rokia TRAORE avant d’intégrer la chorale Gospel pour 100 voix avec laquelle elle s’est produite dans les Zéniths de France aux côtés d’artistes comme Axelle RED.
En 2009, elle donne à sa carrière un virage décisif en se consacrant à son aventure solo. Quelques mois après, Charlotte DIPANDA “accouche” de son “ 1er bébé ” nommé MISPA. Ce 1er album est enregistré à Paris avec Guy Nsangue, La référence des bassistes camerounais. Remplissant parfaitement son rôle de réalisateur, il a su comprendre l’univers acoustique qu’affectionne la jeune femme et donner à l’ensemble une jolie cohérence, Penchant par moments du côté du makossa en passant par l’afrobeat.
Avec ce projet, elle a sillonné les scènes de l’hexagone et a été propulsée au rang de vedette au Cameroun, sa terre natale où elle fait désormais salle comble. Elle a continué à côtoyer les artistes du continent qui voient en elle une des dignes représentantes du chant dans la lignée des divas africaines.
OUMOU SANGARÉ
DIMANCHE 18 SEPTEMBRE 21h
Depuis Moussolou, son premier album sorti en 1989, la vie de la chanteuse malienne Oumou Sangaré n’a connu aucun répit. De ce riche et trépidant voyage on retient notamment des enregistrements parmi les plus décisifs de la musique africaine contemporaine, tous produits par le label World Circuit : Ko Siraen 1993, Worotanen 1996 et Seya nominé dans la catégorie Meilleur Album de World Music des Grammy Award en 2009.
De nombreuses tournées internationales et la consécration obtenue sur les scènes prestigieuses que sont l’Opéra de Sydney, le Queen Elizabeth Hall de Londres ou le Nippon Budokan de Tokyo, complètent ce tableau d’honneur. Timbuktu, première production de son label Oumsang constitue le nouvel acte de cette épopée musicale sans équivalent à laquelle World Circuit est à nouveau associée. Il consacre cette artiste issue des quartiers pauvres de Bamako devenue une superstar mondiale, ainsi qu’une icône féministe unanimement admirée.
D’une aura puissante comparable à celle d’une Grace Jones, icone noire transgressive par excellence, Oumou a depuis longtemps franchi les barrières séparant genres musicaux et continents. Hier invitée par Alicia Keys pour un duo télévisé, elle est désormais citée en exemple par des artistes aussi considérables qu’Aya Nakamura, qui lui a dédié la chanson Oumou Sangaré en 2017, ou Beyoncé, qui a samplé l’une de ses plus célèbres créations, Diaraby Néné, pour le titre Mood 4 Eva tiré de la bande originale du film The Lion King : The Giften 2019.
Élevée au garde de Commandeur de l’Ordre National du Mali, faite Chevalier des Arts et des Lettres de la République Française, Oumou est devenue Ambassadrice de bonne volonté de la F.A.O. (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) en 2003 après avoir reçu le prix de l’UNESCO deux ans plus tôt.
REDLIGHT DREAMS
DIMANCHE 18 SEPTEMBRE 19h
Formé en septembre 2010 à Strasbourg, le groupe strasbourgeois Redlight Dreams est composé de Estelle (chant), Maxime (basse), Arnaud (guitare), Vince (batterie), Etienne (clavier) et Stef (son et lumières).
Après un premier album sorti en septembre 2013 et plus d’une centaine de concerts à travers le Grand Est, les Redlight Dreams ont fait une pause pendant quelques années.
Ils se sont reformés en 2019 et la synergie d’autrefois a permis de composer 12 titres pop/dance/électro, avec des mélodies à la fois rythmées et puissantes, une voix suave et groovie, collant parfaitement au genre Indie Pop.
Leur retour sur scène a été marqué par un concert de fin de résidence au Millénium à Haguenau en février 2022 puis une première partie au Zénith de Strasbourg au Top Music Live en mai 2022. Un premier single Once Upon a Dance est sorti sur toutes les plateformes d’écoute et a été ajouté dans plusieurs playlist à travers le monde.
SIA TOLNO
DIMANCHE 18 SEPTEMBRE 20h
Sia TOLNO est une chanteuse auteure et compositrice guinéenne née à Gueckédou, une ville de la Guinée forestière, région au sud de la Guinée, proche de la frontière avec la Sierra Léone et le Libéria. Elle grandit à Freetown, capitale de la République de Sierra Léone où son père enseigne le français. Durant son enfance difficile, au cours de laquelle elle subit l’éducation sévère de son père et les brimades de ses belles-mères, elle se réfugie dans l’écriture, la poésie et le chant.
Ces conditions difficiles ne l’empêchent pas d’obtenir son baccalauréat et d’espérer étudier le droit. Très tôt, Sia éprouve un amour pour le chant. Pendant les kermesses scolaires, où elle commence à chanter, on apprécie de plus en plus sa voix. Elle est remarquée par le chanteur Steady Bongo, l’un des artiste musicien les plus célèbres de la Sierra Leone et devient sa choriste tout en poursuivant ses études d’informatique, mais cette période ne dure pas: la guerre civile sierra léonaise l’oblige de fuir et à se réfugier en Guinée son pays d’origine en 2000.
En Guinée, elle commence à chanter dans les bars, cabarets et night clubs avec un répertoire composé de reprises soul et de chansons françaises puis sort son premier album la « Voix de la forêt» en 2001. Le succès de cet album la conduit finalement à représenter la Guinée au concours Africastar à Libreville au Gabon en 2008, où elle termine à la troisième place après trois (3) mois de compétition.